Séminaire jeunes chercheurs

Event date : 08/07/2025

Associated team :
Materials and StructuresWaves and Imaging


Loretta Bardavid (doctorante équipe O&I)

Matteo Chimienti (doctorant équipe M&S)

Impact de la prise en compte du profil de célérité du son dans l’eau et de la distance à la source sur la détermination de la position de sismomètres de fond de mer (OBS) par triangulation / Loretta Bardavid

Auteurs : Loretta Bardavid (LMA), Nathalie Favretto-Cristini (LMA), Paul Cristini (LMA), Myriam Lajaunie (Shom), Elodie Marches (Shom), Xavier Demoulin (MAREE), Vadim Monteiller (LMA), Bazile Kinda (DGA), Jean-Michel Boutonnier (Shom), Maxence Ferrari (LMA)

Résumé : La prise en compte des ondes ultra basses fréquences (UBF) en environnement marin est de plus en plus courante en acoustique sous-marine pour des questions de portée des signaux et pour étudier la biophonie et les bruits d’origine anthropique. Ces ondes UBF peuvent être enregistrées par des sismomètres de fond de mer (OBS), mais ces appareils sont souvent largués sans moyen de contrôle sur leur chute dans l’eau jusqu’au fond et ils peuvent donc dériver. Or, la position de ces capteurs peut jouer un rôle important dans l’interprétation des signaux. Nous présentons ici la méthodologie que nous avons suivie pour retrouver de manière plus précise la position des OBS sur le fond marin. Cette méthodologie repose sur une méthode de triangulation associée au code de tracé des rayons (Bellhop). Nous présentons les résultats obtenus et discutons de l’impact que peuvent avoir le profil de célérité du son dans l’eau et la distance entre la source et le récepteur sur ces résultats. De plus, des résultats préliminaires concernant l’interprétation des données OBS seront également présentés. Recherche soutenue financièrement par le Ministère des Armées – Agence de l’innovation de défense et Aix-Marseille Université.

Design de voilures architecturées fabriquées par impression 3D composite à fibres continues - Application au cas des ailes de drones


Auteurs : Matteo Chimienti , Christian Hochard, Guillerme Machado , Olivier Montagnier

Résumé : Aujourd’hui, l’impression 3D est une extraordinaire opportunité de repenser toutes les structures qui nous entourent comme les voilures d’aéronefs. Les apports sont variés comme l’utilisation directe de l’optimisation topologique, la simplification de la phase de production, l’ajout de fonctions telles que le « morphing », ... Malheureusement l’impression 3D plastique souffre de performances mécaniques réduites limitant son utilisation à des structures peu sollicitées. Les ailes des nouveaux aéronefs (avions commerciaux, jets, drones) étant aujourd’hui essentiellement réalisées en stratifié carbone/époxy, il est difficilement imaginable de remplacer ces structures primaires par des matériaux plastiques.

Cependant, l’arrivée de nouvelles imprimantes dites composites pouvant imprimer des fibres continues en carbone (e.g. Anisoprint et Markforged) permet de repenser la conception des voilures avec les avantages combinés de l’impression 3D et les bonnes caractéristiques mécaniques des fibres.

Dans cette perspective, ce travail vise à développer un nouveau concept de voilure architecturée  optimisée, basé sur la fabrication additive de composites à fibres continues (technologie Anisoprint), destiné à des UAV à voilure fixe de taille moyenne (envergure de 3 mètres). L’approche multicritère adoptée combine fabrication expérimentale, caractérisation mécanique, simulation numérique et optimisation paramétrique. Des outils de conception ont été proposés  pour optimiser la structure en fonction d’une charge utile donnée, tout en assurant un compromis entre coût, rigidité et résistance.

Les résultats de cette recherche s’inscrivent dans le cadre d’une collaboration entre le Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique (LMA) et le laboratoire CREA de l’École de l’Air à Salon-de-Provence, avec le soutien financier de l’Agence de l’Innovation de Défense (AID).