Apprentissage perceptif de la parole dégradée : influence de l'oreille controlatérale et implications pour la rééducation des patient.e.s implanté.e.s cochléaires

Encadrement
Directeur de thèse : Olivier Macherey (CNRS)
Co-encadrant de thèse : Alexis Hervais-Adelman (Université de Genève)
Thèse financée par la Fondation Pour l’Audition

Résumé : 
Au cours des deux dernières décennies, les critères de sélection pour l'implantation cochléaire se sont considérablement élargis, de sorte qu'environ 70% des candidat.e.s actuel.le.s à l'implantation cochléaire possèdent une audition résiduelle significative dans leur oreille controlatérale (Devocht et al., 2015). Cette audition résiduelle n'est souvent pas prise en compte dans les programmes de rééducation. Une étude précédente a montré que les performances en reconnaissance de la parole dégradée s’amélioraient différemment suivant la quantité d’information transmise dans l’oreille controlatérale (Chavant et al., 2021). Cette thèse a donc pour objectif d’identifier le type d’information à transmettre dans l’oreille présentant des résidus d'audition afin de maximiser l’apprentissage de la parole dégradée - en utilisant une simulation d’implant cochléaire sur des participant.e.s normo-entendant.e.s, puis, à terme, un implant cochléaire sur des patient.e.s récemment implanté.e.s. En d'autres termes, il s'agit d'identifier quels indices spectraux et/ou temporels de la parole doivent être présentés dans l'oreille controlatérale afin d'augmenter les performances de reconnaissance des mots avec l'oreille implantée, le temps de la rééducation post-implantation.

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